mercredi 11 novembre 2009

Le devoir de réserve...pour Marie Ndiaye

Il faut mettre les écrivains dans une réserve ? Ah non, j'ai mal compris, il faut qu'ils "ferment leur gueule !"
Je connais la solution, il suffit que notre "bon Nicolas", pas le barbu, l'autre, nomme lui même le prix Goncourt, il est plus à ça près, il pourrait le donner au Prince Jean, ça redorerait son blason...
Chapeau Marie, tu n'es pas la seule à en avoir marre de cette France, ça me rassure de voir que le courage existe encore dans ce pays.

Merci.

Dans l'entretien, à la question « Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ? », l'écrivain répondait :

« Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous [avec son compagnon, l'écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants, ndlr] ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d'être étranger à ça.

Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j'ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux.

Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d'abêtissement de la réflexion, un refus d'une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n'a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n'a plus.

Je me souviens d'une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j'aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : “La droite, c'est la mort.” »

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