lundi 31 août 2009

Mettez vos masques...

Non, pas contre la grippe A, mais contre l'odeur, elle ne sent pas bon cette rentrée, on nous tartine de grippe A, A comme ARNAQUE, c'est les labos qui vont se goinfrer, comme les banques d'ailleurs qui ont recommencé, pardon, continué à remplir les poches des nantis, comme disait Coluche, "ne riez pas, c'est nous qui payent !".
Je ne regarde plus les infos, j'ai peur que ce soit contagieux, mais, j'ai quand même entendu que notre président avait grondé les vilaines banques pour leurs coupables agissements, je suis très rassuré, à mon avis elles ont eu très peur.
Et puis elle tombe très bien cette grippe, on avait même pas de coupe du monde de quelque chose pour occuper le peuple pendant qu'on se mitonne quelques privatisations, quelques lois liberticides, notamment sur internet.On a profité de l'été pour taper sans retenue sur les enseignants désobéisseurs, et à la rentrée, la seule priorité scolaire, c'est la grippe!
Et les labos, ça les gène pas de participer à cette mascarade pendant que des millions d'africains crèvent du SIDA parce que ce n'est pas rentable de faire des médicaments pour l'Afrique.
C'est quoi cette société, je crois qu'on regresse de plus en plus vite, je désespère des humains, "merde!", on doit pouvoir faire mieux quand même.

4 commentaires:

Le Sioux a dit…

Tiens, personne ne réagit, la grippe endort aussi les neurones...

Fred de Roux a dit…

Décapant cet article, le ton sarcastique me plaît. Le coup de gueule également.
C'est la grippe qui est contente, on lui fait une sacrée pub alors qu'elle n'en demandait pas autant. Moi, j'appelle cela du bourrage de crâne : quand les gens ont peur, on leur fait avaler toutes les pilules. Un vieux truc de dictateur...

kalei a dit…

lES GAMINS DANS LE CENTRE O% JE TRAVAILLE, se promènent tous avec un flacon de desinfectant... Même les gamins, ils ont réussi... Arfff

Fleche a dit…

J'ai écrit en commentaire récemment sur un blog mais je ne sais plus lequel; que les français sont entrés en désespérance.

Pour réagir il faut avoir de l'avenir, confiance dans les mois qui suivent.

Aujourd'hui, même les fonctionnaires ne sont plus assurés d'avoir du travail demain.

La confiance n'est plus là, chacun s'accroche désespérément à son travail pour pouvoir assurer le quotidien.

Je crois qu'un philosophe ou un sociologue s'est exprimé sur ce sujet. Je vais rechercher.